Interview D’Ophélie Le Piouf / Directrice de production et consultante chez Superfull et MBA

Suite au débat de la com organisé par Com’Unity sur l’e-réputation, nous avons eu l’opportunité d’interviewer Ophélie Le Piouf, intervenante de l’évènement, directrice de production et ancien membre de Com’Unity.

Bonjour Ophélie, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je suis Ophélie Le Piouf. J’ai débuté ma formation par une licence en communication à l’Université Catholique de l’Ouest d’Angers. Par la suite, je suis entrée à l’IAE de Poitiers en 2013, dans l’ancien master SMC (Stratégie Management de Communication). J’ai obtenu mon diplôme en 2015, et ai intégré l’agence locale de conseil en communication MBA, en octobre 2015. Parmi les derniers événements notables, l’agence MBA a rejoint un groupe de communication avec à ses côtés l’agence Superfull. De chef de projet junior en 2015, j’occupe aujourd’hui la fonction de directrice de production et consultante au sein de deux agences.

Depuis combien de temps travaillez-vous chez SuperFull/MBA ?

Depuis 2015 chez MBA, directement après l’obtention de mon diplôme et depuis 2021 chez Superfull suite à un rachat de l’actuel dirigeant en juillet 2021. En fait, j’ai réalisé mon stage de fin d’année de deuxième année de master dans l’agence MBA et j’ai été conservé au sein de l’entreprise.

Dites nous en plus sur une journée type en tant que consultante

On ouvre ses mails le matin (rire). Personnellement j’ai la double casquette direction de production donc on ouvre ses mails et on regarde ce qui doit être traité de manière prioritaire. Ensuite, on a souvent pas mal de sollicitation de la part de l’équipe car il y a des dossiers qui sont arrivés la veille et dont on n’a pas eu le temps de parler. C’est aussi beaucoup de relation client, beaucoup de production, car il y a toute la dimension stratégie de communication, et toute la dimension avant-vente que moi je gère à mon niveau. Par exemple des réponses à des appels d’offre, des consultations… Et puis quelques clients à gérer en gestion de projet, puisque juste avant j’étais chef de projet. La transition est en train de se faire gentiment. Donc pour résumer ce sont des journées assez variables qui commencent à 9 heures et qui peuvent finir entre 18 heures et 23 heures, ça dépend. 

Que préférez-vous dans votre métier ?

Le contact avec les clients, car c’est accompagner différentes personnes dans l’évolution de leurs projets. Mais également, depuis un peu plus récemment, toute la dimension management des équipes, il y a un vrai intérêt qui fait grandir les équipes et qui nous fait grandir nous-mêmes. 

Vous avez étudié à l’IAE de Poitiers, qu’avez appris dans cette école qui vous sert aujourd’hui au quotidien ?

Pas mal de choses, j’ai pour habitude de dire que la formation de l’IAE a l’avantage de ses inconvénients, c’est-à-dire, que c’est une formation assez généraliste et donc très bien pour prétendre à des métiers de chargé de communication et chef de projet par exemple. J’ai donc appris beaucoup de choses sur la stratégie de communication et le management de projet. L’inconvénient est que si on recherche quelque chose de très ciblé, par exemple chef de projet digital ou chef de projet acquisition, ce n’est peut-être pas la meilleure formation pour ça. Mais elle reste une très bonne formation généraliste. Aujourd’hui je pense que j’utilise plus les dimensions pratiques étudiées à l’IAE, que les dimensions théoriques. Cependant, parfois on est rattrapé par la théorie et ce n’est pas si mal quand on a quelques souvenirs ! 

Pourquoi recommanderiez-vous l’IAE ?

D’abord, c’est généraliste et donc très ouvert. Mais il y a un point important je trouve, c’est la combinaison des enseignants chercheurs qui viennent faire des cours plutôt théoriques, et des professionnels qui sont vraiment ancrés dans un quotidien d’activités concrètes en milieu professionnel. Je me souviens avoir eu des professeurs qui étaient en collectivité et qui aujourd’hui sont des clients, et donc c’est assez marrant. Donc oui, pour résumer le point fort de l’IAE c’est sa triple casquette entre le théorique, le professionnel et la pratique. 

Quel était votre rôle dans l’association Com’Unity lorsque vous étiez étudiante ?

J’étais vice-présidente avec une ancienne collègue de classe, Flora DAVY, pour ne pas la citer (rire). On s’occupait de la coordination et de la vie de l’association au quotidien, du montage des projets jusqu’à la trésorerie. C’était un poste intéressant car il y avait une dimension de management d’équipe de projets. 

Les projets auxquels vous avez participé au sein de Com’Unity ? 

A l’époque, il y avait un pôle Réseau Des Anciens qui consistait à animer la filière, à organiser des afterworks, et à mettre en place une newsletter. Concernant nos événements, on a organisé deux Débats de la Com ainsi que la journée ICOM’TOGETHER. Ensuite, au niveau du pôle web, on a gérer le blog et les réseaux de l’association et initié les portraits de l’équipe. En parlant d’initiative, nous avions aussi créé un agenda, pour tenir au fait des actualités de la com, et qui était baptisé « Les printemps de la com ». Et enfin, on a commencé la collaboration avec des structures comme réseaucom86, qui collabore encore aujourd’hui avec Com’Unity d’ailleurs.

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